Le jeu qui  connecte le corps et les émotions

Il y a quelques semaines, j’ai découvert le nouveau jeu de Carte Asfalia. Il s’agit d’un jeu de carte complémentaire à un jeu vidéo destiné aux enfants sur le thème des émotions. Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de tester le jeu vidéo. Toutefois, j’ai trouvé le jeu de carte, vraiment innovant. Car il amène de façon très intuitive le lien entre le corps, les ressentis physique et les émotions. 

Dans ce jeu, vous retrouvez 4 sortes de cartes :

Les cartes des personnages qui permettent apparemment de faire le lien entre le jeu de carte et le jeu vidéo. N’ayant pas tester le jeu vidéo, je ne les ai quasi pas utilisées. Bien que mes enfants ont spontanément inventé des histoires à partir de la brève présentation des personnages. En effet, la présentation succincte des personnages donne assez d’élément pour mettre en action l’imagination.

Les cartes émotions  associent les différentes émotions à des couleurs. Ces cartes-là sont moins développées, mais il existe déjà tellement de jeux de cartes pour présenter une palette d’émotions qu’il n’était en effet pas nécessaire de réinventer la roue.

Les cartes ressentis  proposent un éventail de ressentis possibles permettant de faire le lien entre les émotions et les manisfestations physiques qui découlent de ces émotions. On trouve là, les côtés très innovant de ce jeu de cartes. Les sensations décritent sont très imagées et très concrètes : «  ça brûle », « ça explose », « ça serre » , … Ces cartes permettent de mettre en évidence les réactions corporelles aux émotions. Je suis convaincue que l’accueil des émotions passent par l’accueil des ressentis corporels. Grâce à ces cartes, ce lien entre corps et émotions est mis en évidence.

Et enfin, lees cartes corps, mettant en image des postures diverses qui reflètent les façons dont le corps exprime les émotions et les ressentis. Ces dernières permettent une expression de soi même quand on est déconnecté de ses émotions et qu’on est en incapacité de nommer ce qu’on vit intérieurement. Cela sera très utile avec des publics peu habituer à l’expression de soi. 

Ce jeu de carte est un magnifique outil qui conviendra avec tous les publics. J’ai hâte de le tester également lors d’atelier avec des adultes.

Interview d’Anne-Catherine, co-créatrice du jeu de carte Asfalia.

Anne-Catherine, qui es-tu ?

Je suis Coach en Émotions et en Hypersensibilité. Assistante sociale pendant plusieurs année, j’ai suivi des formations en thérapie familiale systémique et en thérapie brève stratégique, ainsi qu’en Communication NonViolente.

Je me passionne pour le monde des émotions, de la pleine conscience, des neurosciences affectives et sociales… Je m’engage alors dans de nouvelles formations et ateliers d’accueil des émotions, de pleine conscience, de psychologie positive afin d’approfondir différentes pratiques et d’augmenter mon panel d’outils. En prenant conscience de ma haute sensibilité, je décide d’approfondir le sujet parfois complexe mais passionnant des « Hypers ». 

J’accompagne les adultes, les enfants et les personnes qui les entourent (parents, équipes pédagogiques et éducatives) à accueillir sereinement leurs émotions, à mieux vivre leur (hyper)sensibilité, que ce soit en groupe (ateliers, projets) ou en individuel.

Pour découvrir l’univers d’Anne-Catherine, sur les réseaux sociaux :  https://www.facebook.com/accoomans/

Peux-tu nous dire comment est né le jeu Asfalia  ?

A la base, Jean-Gobert de Coster se lance dans la création d’un jeu vidéo et il recherche un professionnel pour apporter un regard sur les émotions. C’est comme ça que je suis arrivée dans le projet comme consultante par rapport à l’aspect des émotions. Le jeu de carte a été conçu comme complément au jeu vidéo afin de susciter le dialogue autours des émotions à partir des situations vécues dans le jeu vidéo. Chaque situation où un grincement peu être perçu entre deux personnages est reprise dans le jeu de carte afin d’ouvrir le dialogue.

L’accent est mis sur le lien entre le corps et les émotions. 

Je souhaite  inviter à observer ce qui se passe dans le corps quand on vit une émotion. Je souhaite transmettre cette approche de développer l’intelligence émotionnelle par le corps qui est la première étape dans l’accueil d’une émotion. On veut souvent trop vite passer à la compréhension de l’émotion, mais le « pourquoi », pour moi vient dans un second temps.

Qu’est-ce que tu retires de ce projet ?

Avec l’ensemble de l’équipe nous avons eu des discutions et des débats incroyables. C’était foisonnant d’idées.
L’échange avec Eleanor Ernaelsteen, la dessinatrice, était incroyable. Elle a réussi à représenter mes pensées de façon tellement juste. C’était fluide, nos échanges allaient si vite. C’était une magnifique expérience humaine.